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ABC ASTROLOGIQUE : UNE AUTRE EXPLICATION DES DOMIFICATIONS.

Martien Hermès

03 août 2020

ABC ASTROLOGIQUE : UNE AUTRE EXPLICATION DES DOMIFICATIONS.

par Martien Hermès

(conférence présentée à l’IAB, le 12 mars 2018).

Le modèle astrologique couramment utilisé est construit sur les analogies entre signes zodiacaux et maisons ou champs d’expérience.
Ce modèle est, à mes yeux, erroné parce qu’il a perdu l’essence primordiale des significations des maisons et j’aimerais vous expliquer cette tradition perdue.
Les astrologues d’aujourd’hui considèrent que les domaines des maisons sont établis sur base d’une analogie, d’une affinité ou d’une parenté entre les signes et les maisons, sur base de leur numérotation. Dans cet ABC, l’astrologie est simplifiée en 12 “lettres” astrologiques, qui correspondent aux douze signes avec leur maître ainsi qu’aux douze maisons ; la 1re “lettre” Bélier est donc assimilée à la Maison 1 et à Arēs/Mars, etc. Ce modèle est devenu le fondement dominant de l’élaboration des domaines des maisons. Puisque le Taureau est le 2e signe à compter du point de départ correspondant au printemps/Bélier, on pense que la Maison 2 est également analogue au Taureau. Les caractéristiques du signe du Taureau et de son maître/dispositeur Aphrodite/Vénus, paraissent interchangeables avec les propriétés et les domaines attribués à la Maison 2. Ce qui a mené par exemple, à ce qu’on pense aujourd’hui, qu’Aphrodite/Vénus et Taureau, par nature, sont les significateurs universels principaux de l’argent, des avoirs matériels et de l’aisance, un des sujets de la Maison 2. Donc quand un astrologue aujourd’hui, entend le mot “argent”, son premier réflexe, c’est l’association “Maison 2/ Aphrodite/Vénus/Taureau !” – ce n’est pas juste.
Les sources classiques nomment Zeus/Jupiter comme significateur général et universel de l’argent, des biens et de la richesse. Et chose surprenante, elles ne citent ni le Sagittaire ni les Poissons comme tels. Maison 5 et Maison 11 étaient vues jadis comme maisons équivalentes pour le potentiel financier, et pas seulement la Maison 2. Nulle part on ne trouve dans les anciens aphorismes de rapprochement entre le Taureau ou Aphrodite/Vénus – pour elle-même – et l’argent, mais bien entre Zeus/Jupiter et l’argent.
Cette répartition en maisons, et la désignation de leurs domaines, repose sur un autre principe fondamental, le Thema Mundi. Cette analogie entre signe et maison, selon cet ABC, n’explique pas pourquoi les maisons ont reçu leur liste d’attributions spécifiques et mène à des associations et des hypothèses inexactes.

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Ci-dessous, vous trouverez un extrait du livre de Martien Hermès, maintenant traduit en français, « Agir et subir, le retour du destin en astrologie ».  Ce livre peut être acheté via le site www.Lulu.com.

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7   Le Destin du zodiaque

Dans le chapitre précédent, on a mis en lumière et illustré les principes généraux du mouvement actif et passif. À présent, nous allons voir comment les principes généraux de l’astrologie parcourent la Voie descendante depuis la marche 1 jusqu’à la 2, l’horoscope de naissance. La différenciation que représente cette descente, a des conséquences pour le zodiaque et les planètes. Les douze signes du zodiaque deviennent les douze maisons de l’horoscope. Les dieux planétaires deviennent le personnel des signes.

Sur la Voie descendante, outre la différenciation des planètes en personnel (cf. Chap. 8), on assiste aussi à la première descente dans le zodiaque. Les signes du zodiaque deviennent, sur cette (seconde) marche descendante, les douze maisons, comme on l’a expliqué dans l’introduction. La question est de savoir comment les signes du zodiaque, dont chacun a une signification spécifique, s’associent avec le contenu des maisons. Comment les maisons en arrivent-elles pour l’essence à leur signification ? Selon les points de vue modernes, le fondement en est l’ABC astrologique, mais il en existe deux versions. L’ABC ci-contre montre en fait le rythme saisonnier d’Hēlios/le Soleil au travers des signes, et en même temps, son rythme journalier. Se levant à l’Ascendant, culminant au MC, se couchant au Descendant et anti-culminant au FC. Sur base annuelle, c’est l’équivalent du rythme des saisons. Hēlios/le Soleil “se lève” au printemps en Bélier, atteint son point haut (il culmine) en été en Cancer, se couche en Balance et atteint son point bas en Capricorne.

L’autre modèle ABC – la seconde représentation – est la version inversée et a mené à beaucoup de confusion sur le contenu des maisons. Je vais expliquer pourquoi. Le Thema Mundi est un modèle plus plausible pour illustrer les sujets des maisons en association avec les signes zodiacaux. Ce modèle montre une association plus logique des signes et des maisons, qui ne commence pas avec le Bélier, mais avec le signe du Cancer comme premier signe. (Cf. Chap. 2.8)

7.1.1 Le retour des significations modernes des maisons

De cette deuxième version ABC, à mes yeux erronée, on retire aujourd’hui qu’elle est le fondement des significations des maisons. Les astrologues d’aujourd’hui sont en général d’avis que les sujets des maisons sont désignés sur base d’une analogie, affinité ou parenté des signes et des maisons, sur base de leur numérotation. Dans cet ABC, l’astrologie est exagérément simplifiée en 12 “lettres” astrologiques, qui correspondent aux douze signes et douze maisons, où la 1re “lettre” Bélier est donc assimilée à la Maison 1 et à Arēs/Mars etc. Ce modèle est d’une manière ou d’une autre devenu l’explication dominante de la façon dont les maisons en sont venues à leurs domaines respectifs. Puisque le Taureau est le 2e signe à compter du point de départ correspondant au printemps/Bélier, on pense que la Maison 2 aussi est analogue au Taureau. Les caractéristiques du signe du Taureau et de son dispositeur Aphroditē/Vénus, ont dès lors été vues comme interchangeables avec les propriétés et les domaines attribués à la Maison 2. Ce qui a mené par exemple, à ce qu’on pense aujourd’hui, qu’Aphroditē/Vénus et Taureau, par nature, seraient les significateurs universels principaux de l’argent, des avoirs matériels et de l’aisance, un des sujets de la Maison 2. Donc quand un astrologue aujourd’hui, entend le mot “argent”, son premier réflexe, c’est l’association “Maison 2/ Aphroditē/Vénus/Taureau !” – ce n’est pas juste. Toutes les sources classiques nomment Zeus/Jupiter comme significateur général et universel de l’argent, des biens et de la richesse. Et chose surprenante, ils ne citent pas le Sagittaire ni les Poissons comme tels. Maison 5 et Maison 11 ont été vues jadis comme maisons équivalentes pour le potentiel financier, pas seulement la Maison 2. Nulle part on ne trouve dans les anciens aphorismes de rapprochement entre le Taureau ou Aphroditē/Vénus – pour elle-même – et l’argent, mais bien entre Zeus/Jupiter et l’argent. Quand le Maître de la Maison 2 ou le maître du signe qui loge Jupiter, est en voie de faire une conjonction avec le Maître de l’Ascendant – et surtout s’il s’agit de Jupiter ! – on sera très fortuné dans l’amoncellement de richesses, au point que tout le monde en sera surpris

Et : Le Maître de Maison 2 en conjonction de Jupiter indique la richesse. – Jérôme Cardan (1501-1576).

7.1.2 Le Lion n’est pas la source des significations de la Maison 5

La Maison 5 est un autre exemple d’une association et d’une assimilation, qu’on ne retrouve nulle part dans la tradition astrologique, de signes et de maisons via le modèle ABC. La Maison 5 a été assimilée au 5e signe du Lion. Le Lion est, aujourd’hui, et de façon erronée donc, tenu pour répondre du contenu de la Maison 5. La signification la plus importante de la Maison 5 au travers des siècles, est toujours demeurée la même : les enfants. Là se trouve déjà tout de suite une importante objection à l’assimilation du signe et de la maison. Le signe du Lion est en effet un signe stérile, et Hēlios/le Soleil est une planète qui ôte les enfants, les “tue” ou empêche qu’ils ne naissent ou qu’ils ne survivent. Saturne en Maison 5 et le Soleil au carré de Jupiter, indique le manque d’enfants (Jérôme Cardan). Cardan emploie le significateur général des enfants – Zeus/Jupiter – pour démontrer qu’Hēlios/le Soleil est ici à l’origine des problèmes. Zeus/Jupiter au carré d’Aphroditē/Vénus – une planète qui offre également la vie – ne provoquerait sûrement pas un tel problème.

 

Hēlios/le Soleil est même un indicateur possible de stérilité[1]. Pour ces raisons évidentes, jamais les astrologues classiques n’auraient associé entre eux Hēlios/le Soleil, le Lion, la Maison 5 et le domaine des enfants, ni même cru

[1] J’ai interrogé l’astrologue Nicola Smuts-Allsop qui a une vaste expérience de la fécondité, sur le rôle d’Hēlios/le Soleil dans sa pratique, pour savoir s’il se présentait comme une cause de stérilité. Sa réponse fut oui. Hēlios/le Soleil en Maison 10, dans le cas particulier de l’horoscope d’une femme. Hēlios/le Soleil en signes de Feu en Maison 5 ou 6, surtout s’il est en conjonction d’Hermēs/Mercure. Ou si Hēlios/le Soleil est Almuten de la grossesse. Un Almuten est une sommation qui désigne une planète bien précise comme la représentante la plus importante d’un sujet spécifique. La méthode provient de la tradition arabe et médiévale.

qu’ils seraient apparentés. Le signe du Lion n’a, par nature, vraiment rien à voir avec le fait d’avoir des enfants, et encore moins Hēlios/le Soleil. Les traditions astrologiques, de toute éternité, citent toujours une suite de trois signes qui sont stériles et infertiles : Gémeaux, Vierge et… Lion. Donc comment y aurait-il une affinité évidente entre Lion et enfants ? Les classiques citent la Maison 5 cependant comme la maison où Aphroditē/Vénus a sa “joie” (cf. Thema Mundi). Et c’est bien facile à vérifier, car les significations inhérentes à la Maison 5 ont trait tout-à-fait et sans le moindre doute possible, à Aphroditē/Vénus, et rien à voir avec le Lion ou avec Hēlios/le Soleil. Amants et maîtresses, érotisme (et donc avoir) des enfants ; créativité (expression de l’art), plaisir et divertissement (sorties, théâtres, spectacles), loisirs. Tous des sujets d’Aphroditē/Vénus qui décrivent les domaines de la Maison 5, et non les propriétés du Lion, ni celles d’Hēlios/le Soleil.

 

Si on avait utilisé une analogie ou affinité de bon aloi entre signes, planètes et maisons via ce modèle ABC, alors on aurait associé sans aucun doute, le Lion et Hēlios/le Soleil à la Maison 10. Hēlios/le Soleil est en fait la planète des honneurs, de la renommée et de la considération. C’est tout-à-fait univoque avec la teneur traditionnelle de la Maison 10 : honneur, renommée et considération. Mais j’y reviendrai dans un instant.

Si les astrologues classiques avaient voulu associer Hēlios/le Soleil et le Lion, avec la formule moderne “l’expression de soi”, qu’on attribue aujourd’hui à la Maison 5 aussi, alors ils l’auraient associée à l’Ascendant. C’est le seul (unique) domaine de l’existence où nous puissions donner une forme visible et une expression concrète de nous-mêmes dans notre comportement et dans nos actions.

 

Je veux dire que la source de toute cette confusion, c’est qu’on assimile le zodiaque du niveau 1 sur la Voie descendante, le niveau des archétypes, au niveau qui se trouve une marche plus bas. Sur le plan le plus élevé, on peut effectivement parler de développements archétypiques dans le zodiaque, en partant du Bélier pour finir en Poissons. C’est une symbolique des saisons. C’est cependant la même bourde de supposer une attribution similaire des significations aux douze maisons, qui désignent des domaines distincts, en partant de l’Ascendant et en finissant à la Maison 12. Toute cette répartition en maisons, et la désignation de leurs domaines, repose sur un autre principe fondamental, le Thema Mundi. Cette analogie entre signe et maison selon cet ABC, n’explique pas pourquoi les maisons ont reçu leur liste d’attributions spécifiques et mène à des associations et des hypothèses inexactes. Mais il y a d’autres exemples encore.

7.1.3 Le Capricorne n’a rien à voir avec la Maison 10

Chaque signe possède dans ce modèle du Thema Mundi, et non selon le modèle ABC erroné, un accrochage logique et évident avec le contenu des maisons que nous connaissons bien. Capricorne et Kronos/Saturne, on estime aujourd’hui, à tort donc, qu’ils sont apparentés à la Maison 10. Mais ni le Capricorne ni Kronos/Saturne n’a rien à voir du tout avec les honneurs et la considération qui sont le thème central de la Maison 10. Bien au contraire, Kronos/Saturne est la planète du dés-honneur, de la perte de prestige (perdre la face) et de la dégradation. Précisément l’inverse donc des honneurs, de la considération et de la bonne réputation. Aucun astrologue classique qui se respecte ne verrait jamais ces deux-là en analogie l’un de l’autre.

Dans le Thema Mundi, on voit que le Bélier est le 10e signe, le signe où Hēlios/le Soleil est en exaltation. Hēlios/le Soleil ; exaltation/exalter ; être porté/élevé sur le bouclier, ceci appartient tout-à-fait de façon plus qu’évidente à l’honneur, la considération, la réputation et la renommée de Maison 10. Logique donc, que ce signe où Hēlios/le Soleil s’exalte – NB : le Bélier – soit, dans le Thema Mundi, le 10e signe. Le Milieu du Ciel du Kosmos, comme l’appellent ainsi les textes anciens.

Le maître par domicile du Bélier, c’est la planète Arēs/Mars, et Hēlios/le Soleil est exalté en Bélier. Dans les textes hellénistiques, ces trois principes, la Maison 10, Mars et le Soleil, sont désignés par le même terme : praxis. Praxis signifie : action, être à l’œuvre. Et la Maison 10 est naturellement la maison de nos actes et de nos activités, entre autres dans notre métier et notre carrière.

Kronos/Saturne est la planète de l’inactivité et de la paresse, de l’indolence. Là non plus, ce n’est pas un accord si évident avec l’active Maison 10. Bélier, en tant que 10e signe. Le maître du signe, Arēs/Mars, est le significateur naturel des soldats. Ce sont des gens qui suivent des ordres et qui portent des actions à exécution. Ici, tous ces principes trouvent leur place ensemble, dans la maison des actions qu’on porte à exécution. Et des fruits qu’on en recueille : honneur, considération et réputation.

7.1.6 Quel est le problème ?

Bien que ceci ait l’air d’une question futile, peut-être, il en va ici d’un problème fondamental pour l’astrologie en tant que champ de connaissance. L’équivalence signe = maison = planète conduit à des changements de contenus entre signes, maisons et planètes. Songez à la Maison 5 et à l’analogie présumée avec le signe du Lion et Hēlios/le Soleil. La signification de la Maison 5 change, si bien que dans l’ensemble, elle s’accorde mieux avec les qualités du Lion. Comme on l’a dit, les sujets concrets de la Maison 5 sont de la nature d’Aphroditē/Vénus et n’ont rien à voir du tout avec ceux d’Hēlios/le Soleil. Mais parce qu’on pense de nos jours que c’est le cas, la Maison 5 commence à recevoir de plus en plus d’attributions (et c’est un tort) du principe du Lion. En sens inverse, on reformule les significations d’Aphroditē/Vénus de la Maison 5 comme si elles étaient des qualités du Lion/Hēlios/le Soleil. Ainsi indirectement, on confond aussi de plus en plus les significations d’Aphroditē/Vénus et d’Hēlios/le Soleil les unes avec les autres. Ceci mène à la confusion et un manque de clarté. À estomper les concepts. Qui fait quoi maintenant ? De la même manière, la Maison 12, du Mauvais Génie, de Kronos/Saturne, est changée et transposée en sa contrepartie exactement opposée : la spiritualité, l’inspiration, la recherche de Dieu. On confond la signification religieuse et gnostique de Zeus/Jupiter avec la teneur de la Maison 12, basée sur l’idée mal conçue que cette maison, par nature, devrait avoir quelque chose à voir avec Zeus/Jupiter et les Poissons. L’ABC nous joue ici encore des tours.

8.3 Le Destin est mouvement (= changement) et “être porté”

Les subtilités du Destin de chaque maison résultent donc des deux mouvements cités, le mouvement zodiacal d’une planète, et le mouvement en sens inverse du mouvement journalier du zodiaque dans son ensemble. Ensemble, ils éclairent le contenu du Destin spécifique qui est désigné pour chaque maison. Ci-dessus, se trouve le “système” qui entoure la Maison 10, en signes entiers. En ce qui concerne son mouvement zodiacal, Aphroditē/Vénus en Maison 9, en Gémeaux, est en route vers le 10e signe du Cancer. Mais par le mouvement journalier, Aphroditē/Vénus est emportée à l’écart de ce signe. L’inverse est valable pour Kronos/Saturne dans la Maison 11, en Lion. Du point de vue zodiacal, Kronos/Saturne est occupé à s’éloigner du 10e signe, mais par le mouvement journalier, il y est ramené.

La clé des concepts hellénistiques du Destin sont deux mots qui sont étroitement liés l’un à l’autre. Le substantif phora, pris isolément, provient du verbe grec pherō, qui a plus ou moins le même sens que le mot anglais “to bear” ou allemand “fahren”, ou le néerlandais “dragen” ou “gedragen worden” (porter ou être porté). Mais phora signifie aussi “mouvement” (= changement, mutation), et pherō signifie “porter, être porté”. L’action de porter donc, qui vient à s’exprimer dans un mouvement qui est aussi et en même temps, un changement. Et donc le Destin. Aussi bien phora que pherō ont tous deux besoin de préfixes qui caractérisent le mouvement. Le terme phora dans la terminologie hellénistique des maisons, a trait au mouvement des signes/maisons. L’Ascendant : anaphora, ce qui bouge vers le haut, qui est porté en haut. Le Descendant : kataphora, ce qui bouge vers le bas, qui est porté en bas. Les maisons succédentes (2, 5, 8, 11) : epanaphora, le mouvement qui revient en sens inverse vers une maison angulaire. Les maisons cadentes (3, 6, 9, 12) : quelque chose qui est emporté (d’un angle).

Ce mot “porter”, phora, a d’intéressantes connotations en relation avec le mouvement spécifique que possède la maison. À côté des associations avec conduire, diriger, comme dans conduire quelque chose quelque part, il y a aussi porter vers, (ap)porter. Les maisons succédentes (2, 11, 8 et 5) bougent toutes en direction de “leur” signe angulaire. En ce sens, on peut dire qu’elles sont dirigées vers elle. Cette terminologie décrit le Destin de chaque maison comme le fait de porter et d’être porté, et détermine par là les domaines qui appartiennent à la maison. Quelque chose peut être apporté (signes succédents), ou justement emporté (signes cadents). Quelque chose ou quelqu’un peut porter (quelque chose) plus loin ou transporter, ou emporter, tout comme un cheval emmène une voiture. Mais peut-être devez-vous supporter quelque chose ou quelqu’un, dans le sens de subir ou endurer. Le fait de devoir supporter ou tolérer quelque chose ou quelqu’un. Quand votre avoir et votre propriété rapporte quelque chose, l’avoir apporte sa contribution à votre existence ou à vos moyens de subsistance : porter du fruit. Mais il y a aussi porter à, conduire à, comme le font les chemins ou les tendances. Et aussi supporter quelque chose, dans le sens où on le soutient.

C’est donc bouger et être bougé ; porter et être porté ; agir et être porté à agir ; faire et être fait, devenir ; travailler et être travaillé (influencé). De cette manière, les trois maisons par exemple, qui forment le 1er trio, peuvent être caractérisées comme suit. Maison 1 : comment le natif se porte, ou comment le natif se comporte. Maison 2 : ce qui rapporte ou apporte sa contribution ou supporte l’intérêt du natif et les affaires de la Maison 1. Maison 12 : ce qui emporte, éloigne ou emmène du natif et des sujets de la Maison 1.

8.3.1 Trios de maisons

Il y a toujours deux maisons pour flanquer chaque angle. Un signe succédent qui, par le mouvement journalier, se déplace vers elle (2, 11, 8, 5) et un signe cadent qui par le même mouvement s’en éloigne (12, 9, 6, 3). Ces maisons adjacentes semblent emprunter totalement leur signification et leur contenu à cette maison angulaire. C’est donc leur “Destin” que d’être en relation (de devoir être) avec cette maison angulaire. Leur contenu et signification est déterminé, lié à cet angle. Une maison angulaire était appelée un kentron ; une charnière, une porte à battant, un pivot, un centre. La maison angulaire est donc pour ainsi dire le centre autour duquel les maisons adjacentes s’articulent. Là où se fait le mouvement (qui les fait tourner) et là où elles retournent (d’elles-mêmes).

Ce qui est décisif, c’est donc la façon dont le Destin les porte, comment elles sont portées. Il y en a deux variantes : elles tournent, bougent, vers la maison angulaire, ou elles y reviennent. C’est l’imbrication du Destin de ces trois signes, ils sont corrélés les uns aux autres. Ces trois signes ont un lien, ils sont chevillés les uns aux autres, imbriqués.

Investiguons de plus près ces maisons angulaires à la lumière du mouvement actif et du mouvement passif. Qu’est-ce qui rend ces signes angulaires si spéciaux qu’ils en deviennent/sont des centres ?

8.4 Les angles en guise de charnières

On sait bien que certains signes mettent davantage de temps à se lever au-dessus de l’horizon, alors que d’autres sont plus rapides. C’est parce que certains d’entre eux font un angle très aigu avec l’horizon et pour ainsi dire, se lèvent sur leur largeur, grâce à quoi ils mettent peu de temps à se lever, comme le Bélier et les Poissons.

Ceux-ci se retrouvent donc vite entièrement au-dessus de l’horizon. D’autres signes font un angle bien moins aigu et se lèvent quasi debout, sur toute leur longueur, ce qui fait qu’ils se lèvent lentement. Il faut donc longtemps pour que ces signes se retrouvent entièrement au-dessus de l’horizon. Les signes d’ascension droite ou directe [ascending directly] sont donc lents à se lever : du Cancer jusqu’au Capricorne. Les signes d’ascension oblique [ascending crookedly] se lèvent rapidement : du Capricorne au Cancer. Ainsi, on dirait que l’écliptique, la ceinture des signes du zodiaque, oscille durant la journée. L’Ascendant et le Descendant sont l’axe de ce va-et-vient. L’horizon, l’Ascendant et le Descendant, peuvent se voir comme les centres ou les charnières (cardo) de ce mouvement oscillant.

En même temps que ce mouvement de bascule de l’écliptique, le point réel où les signes se lèvent, effectue un glissement très progressif, vers le nord ou vers le sud du Point Est précis. Quand le point du lever se retrouve plus au nord (donc un peu plus septentrional par rapport à l’Est précis), alors le signe qui se couche se retrouve un peu plus au sud que l’Ouest précis (SO). L’écliptique se couche donc – outre le mouvement de bascule par dessus l’axe Ascendant-Descendant – aussi dans un mouvement de va-et-vient, rotatif, tournant, parallèle à l’horizon. Le centre de ce mouvement est situé sur la place la plus haute, le signe qui possède la plus haute élévation au-dessus de l’horizon local. Cette position, on la trouve dans le degré perpendiculaire (à 90 degrés/portions) à l’horizon local, et il se trouve précisément à 90 degrés/portions du point qui se lève (le degré ascendant). Ce degré/portion tombe dès lors toujours quelque part dans le 10e signe à compter du signe qui se lève. C’est la raison pour laquelle on l’appelait Milieu du Ciel chez les astrologues hellénistiques, ou mieux (et à la différence du moderne MC) “la place de la pointe”.

Tout comme l’Ascendant, ce point, la place de la pointe, est donc vu comme la charnière de cette rotation. La place de la pointe va et vient entre l’est et l’ouest du point de vue du MC, comme nous le voyons dans l’astrologie d’aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle le MC est tantôt à droite du 10e signe (dans le 9e signe, parfois le 8e), tantôt à gauche (dans le 11e signe, parfois le 12e). C’est pourquoi les astrologues hellénistiques pensaient que les maisons angulaires étaient des points-charnières de l’horoscope, en grec kentron, en anglais pivot, en latin cardo, d’où vient l’expression astrologique, un peu désuète, cardinal. Les planètes dans un signe angulaire se trouvent sur un point central. Ou mieux, au centre du mouvement (à proprement parler, au point-mort). C’est autour de lui que tout tourne. Ils sont ainsi de par le fait, un centre autour duquel bougent les choses. Autour duquel tournent ces planètes et ces signes. Ils sont le point central d’un (du) mouvement de va-et-vient : les trios de maisons.

8.5 Les quatre maisons angulaires

Pour ce qui est d’expliquer les différences de signification des quatre angles, c’est leur mouvement (journalier) – encore une fois – qui en détient la raison. L’Ascendant et le Descendant doivent effectivement leur signification au fait qu’ils se lèvent ou se couchent par rapport à l’horizon. L’Ascendant est le signe qui se lève, qui monte dans la lumière du jour, venant des ténèbres de la nuit. Le Descendant est le signe qui se couche, qui s’assombrit, en passant de la lumière du jour à l’obscurité de la nuit. L’Ascendant, le signe tout entier qui se lève en premier – qui constitue donc l’entièreté de la Maison 1 – a dès lors comme domaine : naître et faire son apparition dans le monde physique. Le Descendant, la Maison 7, a dès lors pour domaine toutes les formes de “disparaître dans l’ombre de quelque chose ou de quelqu’un”. Une marche, un voyage, dans l’inconnu. Ou la fusion du natif avec quelqu’un d’autre, son partenaire dans le mariage ou en affaires, ou dans l’oubli de la mort. Les voyages à l’étranger aussi ont été assignés à cette maison, le natif “disparaît à l’étranger”, pourrait-on dire. Les signes 10 et 4 cependant ne bougent pas dans le sens d’une entrée ou sortie de l’ombre, mais ils représentent un passage.

Le 10e signe sépare la partie montante du zodiaque de la partie descendante, et le 4e signe fait l’inverse. Le 10e signe est le passage au-dessus d’une pointe, le 4e signe est le passage au-dessus d’un sillon. Le 10e signe est dès lors “le passage au-dessus du point le plus haut”, ce qui en premier lieu, est le symbole de la vie prise comme un voyage, un passage, un transit, un cheminement. En second lieu, on l’a vu comme “le point le plus haut que quelqu’un puisse atteindre”, avant de redescendre. On l’a appelé la place des “actes” de quelqu’un, (praxis), ce qui peut être différent de la vocation de quelqu’un et de sa façon de gagner sa vie (cela même pour quoi on entreprend des “actions”), jusques et y compris la réputation et le statut social qui peuvent s’ensuivre.

À l’opposé du 10e signe, où le natif pour ainsi dire fait son chemin et s’en va dans la vie, il y a le 4e signe, c’est la place du contraire, là c’est la vie qui s’en va. C’est aussi la place où tous les signes qui descendent, s’enfoncent et se tassent, pour utiliser une meilleure expression. C’est l’endroit où “tout vient à votre rencontre”. Pour cette raison, la Maison 4 est le sol sur lequel on se tient, qui permet garder ferme sa position sous la pression. En ce sens, c’est pour ainsi dire, de façon imagée, votre base, votre fondement, votre habitation. Tout ce qui a à voir avec le (votre) logement et un endroit fixe autour duquel tourne votre vie de tous les jours. Mais la Maison 4 représente aussi vos parents, qui au départ, ont “dû vous porter”, à prendre maintenant dans le sens littéral.

Dans le Thema Mundi, on voit quelque chose d’intéressant avec les quatre angles. Dans notre modèle didactique, les signes tropicaux et équatoriaux se tiennent respectivement en Cancer-Capricorne et Bélier-Balance, sur les quatre angles[2]. Et ce n’est pas pour rien qu’on les a appelés angles, mais précisément parce que c’est là où le mouvement (journalier) s’harmonise avec les phénomènes liés aux saisons qui prennent place en ces signes, quand Hēlios/le Soleil les traverse au cours de l’année. Au printemps et en automne, Hēlios/le Soleil traverse l’équateur, dans les signes équatoriaux du Bélier et de la Balance. Ceci ressemble au passage du 10e signe sur la pointe de l’horoscope, et au transit du 4e signe, depuis la partie descendante vers la partie montante. Les signes qui se lèvent et qui se couchent correspondent en plus aux signes tropicaux du Cancer et du Capricorne. Dans les deux cas, en Cancer/Capricorne et en Maisons 1 et 7, il se produit quelque chose d’abrupt, un mouvement qui signifie un marquage ou un virage significatif. Le mouvement de lever et de coucher de l’Ascendant et du Descendant se calque sur le virage que fait le mouvement solaire en Cancer et en Capricorne. Belle symbolique

[2] Dans le temps, on les appelait “signes cardinaux”.

8.5.1 Karma instantané

Une maison angulaire est un kentron en astrologie hellénistique. Kentron[3] est aussi le nom de la houlette ou du bâton d’un berger. C’est aussi le dard d’un insecte. Les maisons angulaires représentent pour cette raison donc un Destin qui vise à, tend vers, pique et démange. Il galvanise le natif, il l’aiguillonne et le pousse vers l’avant, il l’encourage. Ce sont les actions du natif lui-même, pour lui-même ou au moyen de lui-même. Tous les signes d’angle représentent ainsi le Destin qui est mis en œuvre par le natif lui-même, du dedans en dehors, ou du dehors en dedans. Destin qui pour ainsi dire travaille au moyen du natif, ou dont le natif lui-même est l’instrument, et naturellement ceci a aussi des conséquences pour lui. Les angles sont les domaines de l’existence où les événements peuvent atteindre et toucher directement le natif, comme une punition ou une récompense, immédiatement.

Si on compare avec les maisons adjacentes à ces angles, une maison cadente et une succédente, les maisons angulaires fonctionnent de façon aiguë. Un genre de karma instantané, pourrait-on dire. Les maisons limitrophes représentent des hasards du Destin qui agissent plus indirectement sur le natif, ou plus tard, et en comparaison de l’angle même, ils occupent moins le devant de la scène ou ils sont moins aigus, moins visibles.

 

Les maisons angulaires de l’horoscope représentent aussi les quatre points cardinaux, qui nous aident à nous orienter dans l’espace (terrestre). De même, les quatre signes d’angles, de façon imagée, sont les points vers lesquels le natif s’oriente dans l’espace de son existence et durant le voyage de sa vie. C’est en ce sens la détermination d’une place et/ou d’une position. Où êtes-vous (maintenant) ? C’est d’ailleurs aussi la détermination du temps, vu que les quatre angles ont été associés de longue date avec les quatre périodes de l’existence, comme le montre l’illustration ci-contre. Les angles sont donc aussi bien une détermination de place qu’une détermination de temps (globalement). Et si une des bénéfiques se trouve à l’Ascendant sans le témoignage [aspect] des maléfiques, et si en sus le Maître de l’Ascendant est bien situé et que les maîtres de triplicité de l’Ascendant [le sont aussi], alors le natif sera bien élevé/nourri, et il connaîtra une première période de vie agréable. Une bonne vieillesse et [une bonne] mort [sera le résultat de] Zeus/Jupiter ou Aphroditē/Vénus en cette maison [la 7] … – Rhetorius, p. 43-100.

[3] I. au sens propre : aiguillon, au sens figuré : stimulant ; II. dard ; III. 1. fouet garni de clous ; 2. piquants du porc-épic ; IV. point central d’une circonférence.

8.6 Les maisons succédentes 2, 5, 8 et 11

Par le mouvement journalier, les signes qui viennent après ces points angulaires, et les planètes éventuelles qui s’y trouvent, vont se retrouver chacun à leur tour en position angulaire par la suite. C’est la raison pour laquelle les astrologues grecs appelaient ces maisons habituellement, succédentes. La Maison 2 est appelée “celle qui se lève après”, après le signe qui se lève, le signe ascendant. La Maison 11 est appelée “la post culminante” car elle culmine après le signe qui maintenant est le 10e signe. La Maison 8 est “celle qui se couche après”, le signe qui se couche après le signe qui est maintenant le 7e signe. La Maison 5 est “la post anticulminante”, le signe qui va anticulminer après le signe qui est maintenant le 4e. Aujourd’hui nous devrons, pour ces raisons, les appeler dorénavant maisons succédentes, et non plus maisons fixes. Cette terminologie erronée est en relation avec l’ABC exposé au Chapitre 7.

Les planètes en maisons succédentes – via le mouvement journalier – arriveront un peu plus tard dans une maison angulaire. Elles sont donc concernées de façon plus indirecte avec leurs angles. Elles sont plus indirectement efficaces et remarquables en comparaison des planètes qui se trouvent dans un centre (kentron). En général, les préceptes et aphorismes sur ces maisons, s’accordent à donner aussi un effet “moyen” aux planètes situées à l’intérieur. Et à dire qu’elles ne se manifesteront que plus tard dans l’existence.

Dans les traditions ultérieures, c’est pour cela qu’on parlait d’ordinaire de planètes en angles, en succédentes et en cadentes comme (respectivement) des planètes les plus fortes, fortes et faibles. Mais ce n’est pas juste. Il est en fait question, faute d’un meilleur terme, de visibilité et de centralité. Les planètes en angles attirent l’œil davantage, car elles se trouvent sur les places qui sont reliées directement à notre vie de tous les jours, les centres d’attention/d’activité. Les choses qui sont centrales. Les planètes en signes succédents sont indirectement dirigées vers les activités des angles, elles réagissent secondairement dans une perspective déterminée. Elles semblent par là demeurer davantage à l’arrière-plan. Les planètes en signes cadents ne sont en aucune manière dirigées vers l’activité des signes angulaires, elles glissent comme pour s’en détacher. Elles en tombent. Elles sont donc plus ou moins invisibles pour les activités des angles (cf. plus loin). C’est un peu différent de fort et faible.

8.6.2 Signification générale des maisons succédentes

En accord avec la symbolique des maisons succédentes, qui veut que les planètes s’éloignent zodiacalement de leur angle pour y être ramenées par la suite par le mouvement journalier, chacune des maisons succédentes représente les activités du natif dirigées vers le monde extérieur. Mais ces activités sont déterminées et motivées par la signification de l’angle en question. Dans la Maison 2, le natif fait usage de ses propres moyens, de ses avoirs et de son ingéniosité (ses propriétés ou son argent), pour l’entretien de sa personne (Maison 1). En Maison 11, le natif part à la recherche d’aide pour son travail (Maison 10) et investit dans son réseau. Dans la Maison 8, le natif fait tout ce qu’il peut dans une tentative – infructueuse – d’éviter la mort (Maison 7), en manipulant ou en cherchant des remèdes pour l’entretien de son corps par exemple. Ou en prenant des dispositions pour éviter la malveillance des autres, éventuellement à haut risque. En Maison 5, le natif rencontre la bonne fortune dans son existence quotidienne alors qu’il suit tout simplement son propre chemin et qu’il s’occupe de son train-train quotidien.

 

8.7.1 Signification générale des maisons cadentes

Dans les signes cadents, une planète fait route zodiacalement vers les angles, mais elle s’en fait éloigner à cause du mouvement journalier. C’est pourquoi chaque maison cadente symbolise quelque chose qui est refusé au natif ou qui lui est enlevé. Ou bien quelque chose qui le détourne de ses propres intérêts directs, désignés par les signes d’angles. Nous sommes empêchés dans notre travail, dans notre routine quotidienne par les domaines de ces maisons. Ce sont des distractions[4]. Pour le signe en question et pour la signification de l’angle qui s’y rattache, ce n’est pas toujours négatif. Pour la Maison 12, dans laquelle tombent les ennemis du natif, et qui dans le pire des cas lui ôtent la vie, c’est bel et bien négatif. Ils s’emparent violemment des choses nécessaires à l’existence physique du natif (Maison 1). Ou nous sommes alités à l’hôpital ou jetés en prison. Nous ne sommes alors plus libres de nos faits et gestes.

Tous les signes cadents ont aussi pour ainsi dire précédé (l’apparition de) les signes d’angles. Pour cette raison, la Maison 12 a reçu la signification de la grossesse. Ce qui s’est passé avant votre naissance, avant que vous n’apparaissiez dans le monde.

Pour la Maison 9, être cadente, c’est positif. Ici le natif part étudier la religion ou la philosophie, pour pallier son manque de connaissance. On renonce volontairement à sa propre autorité (Maison 10) pour se consacrer à un principe ou à une force conductrice supérieure. Nous sommes en voyage et en ce sens, ne nous occupons plus de ce qui doit être et de ce qui est central (les angles).

En Maison 6, la maladie s’infiltre à l’intérieur du corps ou des fardeaux/handicaps – au sens propre – physiques sont imposés au corps. Dans le premier cas, la maladie est “évacuée” avant qu’on n’en meure, ce qui en astrologie hermétique est prescrit à la Maison 7. Dans le 2e cas, les charges peuvent être répercutées sur les esclaves ou les bêtes de somme de la Maison 6. Nous sommes malades, nous ne pouvons plus travailler (angle), donc quelqu’un d’autre doit le faire. Avant d’en arriver à (l’apparition de) l’angle du 7e signe, la Maison 6 est la maladie et le mal qui se produit avant de conduire à la mort.

Dans la 3e place, les amis et les apparentés sont accueillis dans la demeure du natif, pour ensuite en repartir après avoir consommé sa nourriture et avoir usé de sa maison et de son hospitalité. Nous ne sommes plus libres parce que nous devons prendre soin d’eux.

 

[4] Latin : de dis-à l’écart, et de traho-tirer